"HOMME LIBRE. TOUJOURS TU CHÉRIRAS LA MER"

Mar 13, 2008

"La mer était calme, chaude, et le bateau avançait dedans comme une lame dans un fruit mûr"


“Avançar seria entrar no domínio onde começa o ciúme, o sofrimento, a excitação. Nesta antecâmara da emoção há toda a suavidade do amor sem a sua profundeza - um gozo leve, portanto, aroma vago de desejos, e, se com isso se perde a grandeza que há na tragédia do amor, repare-se que as tragédias são coisas interessantes de observar, mas incómodas de sofrer”


Mar 7, 2008




Mar 4, 2008

Mar 2, 2008

I'm easy

"Je me souvins de ce qu'avait dit Eolo: c'est une femme qui n'est pas difficile"

Mar 1, 2008








Le marin de Gibraltar

"- Vous allez partir ?demandai-je
- Demain soir, dit-elle


-On peut toujours danser, dis-je, en attendant
- Quoi ?
- Que vous partiez
Elle ne répondit pas
- Parlez-moi de votre bateau, dis-je, du Gibraltar
- Ce n’est pas une histoire de bateau
- On m’a dit que c’était celle d’un homme. Il était de Gibraltar, cet homme ?
- Nom, il n’était vraiment de nulle part. Peut-être, ajouta-t-elle, que je pourrai quand même partir qu’après-demain


-Et vous ne vivez pas avec cet homme ?
- Non
- Vous l’avez quitté ?
- Non, c’est lui"

Le marin de Gibraltar

"- Vous danser bien, dit-elle.
- Pourquoi Gibraltar ? Demandai-je encore
- Parce que, dit-elle. Vous connaissez Gibraltar ? Nous parlâmes tout à coup avec simplicité
- Oh, nom, dis-je
Elle ne répondit pas tout de suite
- Je suis contente, dit-elle enfin, de vous avoir rencontré
On se sourit encore
-C’est très beau Gibraltar, dit-elle. On en parle toujours comme de l’un des grands points stratégiques du monde, mais on ne dit pas que c’est très beau. D’un côté, il y a la Méditerranée, de l’autre, l’Atlantique. Ce sont deuz choses très différentes
- Je vois. Si différentes que ça ?
- Très différentes. Il y a la côte d’Afrique, elle est très belle, un plateau à pic dans la mar
- Vous êtes passée souvent par Gibraltar ?
- Souvent
- Combien de fois ?
- Je crois, seize fois. La côte espagnole, de l’autre côté, est plus douce
- Ce n’est pas parce que c’est beau que…
- Pas seulement, dit-elle
Sans doute jugeait-elle que notre rencontre ne valait pas la peine qu’elle me dise pourquoi
-C’est à cause d’elle que vous avez tellement u, au déjeuner ?
- À cause d’elle, oui, et à cause, je ne sais pas, de la vie.
La danse prit fin. "


Le marin de Gibraltar

« J’aurais voulu lui dire mille choses, mais je ne plus lui parler que de son yacht, le Gibraltar.
- Pourquoi ce nom, demandai-je, pourquoi Gibraltar?
Ma voix aussi tremblait. J’eus le sentiment, après avoir posé ma question, d’être relevé d’une énorme responsabilité.
- Oh, dit-elle, ce serait trop long à vous expliquer.
Je vis, sans la regarder, qu’elle sourit.
- j’ai beaucoup de temps, dis-je
- Je sais, j’ai entendu ce que vous disiez
- J’ai tout mon temps, dis-je
- Vous voulez bien dire tout votre temps ?
- Toute ma vie, dis-je
-Je ne savais pas, dit-elle, je croyais qu’elle était simplement repartir avant vous
-Elle est partie pour toujours, dis-je
- Il y a longtemps que vous étiez ensemble ?
- Deux ans
Les choses se simplifièrent. Je me mis à danser mieux et à moins trembler. Et surtout, le vin que j’avais bu me redevint d’un grand secours
- Elle était gentille, ajoutai-je, mais on ne se comprenait pas
- Ce matin, à table, j’ai bien vu que ça n’allait pas, dit-elle
- On n’était très différents, dis-je. Elle était gentille
Elle sourit. Pour la première fois on se regarda, très vite
- Et vous, vous ne l’êtes pas ?
Son ton était doucement ironique
- Je ne sais pas, dis-je. Je suis très fatigué
Je dansais de mieux en mieux. Mes mains ne tremblaient plus"



Feb 26, 2008

Podes desejar o que não existe, não podes amá-lo

"- Quem é que tu amas? Eu, tal como sou. Podes desejar o que não existe, não podes amá-lo. Se assim é, por que te esforças tanto para me modificar?"

Samuel Beckett


Feb 23, 2008

Gato Barbieri

O amor é a mais forte das paixões

"Nas outras, os desejos têm que se acomodar às tristes realidades; nesta, são as realidades que se apressam a identificar-se com os desejos; ela é, portanto, a paixão em que os desejos violentos têm uma maior realização"


O mundo é de quem não sente

"O mundo é de quem não sente. A condição essencial para se ser um homem prático é a ausência de sensibilidade"



Giuseppe Bergman!



Feb 19, 2008












Feb 16, 2008

A Miúda e o Mar

- Mar, o que quer dizer ser amigo?
- Agora não posso…

A Miúda afasta-se a correr, para não chorar ao pé do Mar. O Marinheiro del Sur pensa em voz alta enquanto a sente a fugir:

- Quando é que ela vai perceber que só podemos ser amigos?

A Miúda só para à beira mar. Os pés molhados. As mãos a subirem em forma de concha, a misturarem as lágrimas com a água salgada. Acorda de uma forma doce, como se tivesse tido um sonho triste:

- Quando é que ele vai perceber que podemos ser amigos?

Feb 13, 2008

"L'amour est un oiseau rebelle"

De resto, o que teria a dizer ao seu país

“ De resto, o que teria a dizer ao seu país, como fruto da sua experiência, reduzia-se pobremente a três conselhos, em três frases- aos políticos:” menos liberalismo e mais carácter”;aos homens de letras:”menos eloquência e mais ideias”;aos cidadãos em geral:”menos progresso e mais moral”

Feb 11, 2008

Les amoureux des bancs publics

« J't'aimerais à genoux moi que ne prie jamais
J't'aimerais même si tout à coup tu me disais que tu m'aimais »

“pela sua aplicação, os seis modos doces e graves, ganhara a afeição da madre superiora - que às vezes, olhando-a com tristeza, acariciando-lhe o cabelo caído em duas tranças segundo a regra, lhe mostrava o desejo de a conservar sempre ao seu lado. Le monde, dizia ela, ne vous sera bon à rien, mon enfant!... »

Feb 10, 2008

Feb 6, 2008

A Miúda e o Mar, inspirado num diálogo dos Maias

A Miúda, com uma flor na mão, perguntava em voz alta:

- Gosta um bocadinho assim de mim…gosta um bocadinho assim de mim…gosta um bocadinho assim de mim…mostrando à flor, com gestos, os tamanhos possíveis da amizade que, por não falarem um com o outro, lhe parecia agora em perigo…

- Porque precisas de perguntar às flores?

- Mar!

- Adeus Miúda, ia a passar…agora não posso…Hum, e qual foi a resposta?

- Gosta um bocadinho assim de mim…

- As flores não percebem nada destas coisas!



- Mar?

- Diz…tenho que ir…

- Nem nós, Mar

- Nem nós o quê, Miúda?

- Nem nós percebemos nada destas coisas…

Feb 5, 2008

"Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir"

A Miúda e o Mar

- Mar?
- Miúda, agora não posso…

- Mar…

Belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle

"(Quasimodo)
Belle
C'est un mot qu'on dirait inventé pour elle
Quand elle danse et qu'elle met son corps à jour, tel
Un oiseau qui étend ses ailes pour s'envoler
Alors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes pieds
J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane
A quoi me sert encore de prier Notre-Dame
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre
Celui-là ne mérite pas d'être sur terre
O Lucifer !
Oh ! Laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esméralda

( Frollo )

Belle
Est-ce le diable qui s'est incarné en elle
Pour détourner mes yeux du Dieu éternel
Qui a mis dans mon être ce désir charnel
Pour m'empêcher de regarder vers le Ciel
Elle porte en elle le péché originel
La désirer fait-il de moi un criminel
Celle
Qu'on prenait pour une fille de joie une fille de rien
Semble soudain porter la croix du genre humain
O Notre-Dame !
Oh ! laisse-moi rien qu'une fois
Pousser la porte du jardin d'Esméralda

( Phoebus )
Belle
Malgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellent
La demoiselle serait-elle encore pucelle ?
Quand ses mouvements me font voir monts et merveilles
Sous son jupon aux couleurs de l'arc-en-ciel
Ma dulcinée laissez-moi vous être infidèle
Avant de vous avoir mené jusqu'à l'autel
Quel
Est l'homme qui détournerait son regard d'elle
Sous peine d'être changé en statue de sel
O Fleur-de-Lys, Je ne suis pas homme de foi
J'irai cueillir la fleur d'amour d'Esméralda

( Quasimodo, Frollo et Phoebus )

J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane
A quoi me sert encore de prier Notre-Dame
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre
Celui-là ne mérite pas d'être sur terre
O Lucifer !
Oh ! laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esméralda
Esméralda"

Eça, um olhar masculino?

“Ela acreditava candidamente que pudesse haver, entre uma mulher e um homem, uma amizade pura, imaterial, feita da concordância amável de dois espíritos delicados

Também tinha fé nessas belas uniões, todas de estima, todas de razão – contanto que se lhes misturasse, ao de leve que fosse, uma ponta de ternura…Isto perfumava-as de um grande encanto – e não lhes diminuía a sinceridade.

E, sob estas palavras um pouco difusas, murmuradas por entre as malhas do bordado e com lentos sorrisos, ficava subtilmente estabelecido que entre eles só deveria haver um sentimento assim, casto, legítimo, cheio de suavidade e sem tormentos”

Os Maias

“- Um retrato?

- Uma surpresa que tem que ir daqui a três dias para Celorico, para o dia de anos de uma criaturinha que me adoçou o exílio.

- Oh, Ega!

- É horroroso, mas então? É a filha do padre Correia, filha conhecida como tal;além disso casada com um proprietário rico da vizinhança, reaccionário odioso…De modo que, bem vês, esta dupla peça a pregar à Religião e à Propriedade…

- Ah! Nesse caso…

- Ninguém se deve eximir, amigo, aos seus grandes deveres democráticos!”

Os Maias

“Assim, gostava da república, por lhe parecer o regime em que há mais solicitude pelos humildes.

- Socialista, legitimista, orleanista – dizia ela – qualquer coisa, contanto que não haja gente que tenha fome!

Mas isso era possível? Já Jesus, mesmo, que tinha tão doces ilusões, declarara que pobres sempre os haveria…

- Jesus viveu há muito tempo, Jesus não sabia tudo…Hoje sabe-se mais, os senhores sabem muito mais…É necessário arranjar-se outra sociedade, e depressa, em que não haja miséria.”

Os Maias

“Ah! Se ela fosse de sentimentos errantes e fáceis – que bela flor a colher, a respirar, a deitar fora depois!”

Os Maias

Jan 30, 2008

Émile Zola, deux amants inconnus

"Une espérance me reste : c'est qu'il ne se trouvera pas une seule personne en ce pays qui ait la tentation de lire nos histoires. Noire siècle est vraiment bien trop occupé, pour s'arrêter aux causeries de deux amants inconnus. Mes feuilles volantes passeront sans bruit dans la foule et te parviendront vierges encore. Ainsi, je puis être fou tout à mon aise"

Jan 27, 2008

Sr. Oliveira- Uma Senhora, estar assim a expor-se, não tem vergonha?
Cê- De Amar, Sr. Oliveira, quer que me sinta envergonhada por amar?
Sr. Oliveira- De expor aos olhos do mundo os seus sentimentos, minha filha, de expor aos olhos do mundo os seus sentimentos…
Cê- Viu “A insustentável leveza do ser”?
Sr. Oliveira- Estou hospedado lá em baixo, não percebo porquê, um erro de protocolo, e não tenho televisão no quarto…mas vi no cinema…uma pouca vergonha…
Cê- Como consegue ser tão…
Sr. Oliveira- Cuidado com a escolha das palavras, minha filha, cuidado…
Cê- Não gosto de si!
Sr. Oliveira- Minha filha, ainda estás a tempo de ser salva…porque não casas com alguém que esteja bem na vida, que seja um bom pai de família, honesto, que vá à missa todos os domingos…amar um desconhecido…no fundo um desconhecido…
Cê- “Vá à …”, viu esse filme, Sr. Oliveira? Serei Amante toda a vida, por amar, algo que não sabe o que é!
Sr. Oliveira- Que Deus tenha piedade de ti…
Cê- O Amor é revolucionário!
Sr. Oliveira- É isso que me consome, de facto o amor dá cabo de qualquer lei…A Senhora precisa é de entrar para um convento…
Cê- O caraças, Sr. Oliveira, só se for para fugir…















Jan 26, 2008

"c'est justement parce que tu ressembles à personne que j'aurais voulu te rencontrer toujours...n'importe où..."

"Ami? C'est un grand mot, qu'en penses-tu, Ras?"


Jan 25, 2008

Amis

"Amis,
Amis,
Contre tous les coups du sort
De la journée,
On sera deux.
Amis"

La mer ressemble à ton amour

"La mer ressemble à ton amour
Sa couleur change au gré des jours
Mais dans son âme elle est la même
Elle est fidèle à ceux qui l'aiment

Elle se nourrit de liberté
De l'espace et d'éternité

Elle n'est jamais vraiment captive
Elle veut sentir qu'on la désire

Elle est sauvage, elle est rebelle


Il faut la conquérir toujours
La mer ressemble à ton amour

Elle a des vagues de tendresse
Qui m'épousent et me caressent
Elle s'abandonne autour de moi
Pour rejaillir entre mes doigts"

Antonio Machado/ Paco Ibanez

"Tus ojos me recuerdan
las noches de verano
negras noches sin luna,
orilla al mar salado,
y el chispear de estrellas
del cielo negro y bajo.

Tus ojos me recuerdan
las noches de verano.
Y tu morena carne,
los trigos requemados,
y el suspirar de fuego
de los maduros campos.

De tu morena cara,
de tu soñar gitano,
de tu mirar de sombra
quiero llenar mi vaso.

Me embriagaré una noche
de cielo negro y bajo,
para cantar contigo,
orilla al mar salado,
una canción que deje
cenizas en los labios...
De tu mirar de sombra

de los maduros campos.

Tus ojos me recuerdan
las noches de verano"

Jan 23, 2008

A Miúda e o Mar

- Mar?
- Miúda?
- Queres, Mar?
- O que é isso, Miúda?
- Uma bola, não é de Berlim. Sabe bem, experimenta…
- Não quero, obrigado.

- Mar?
- Diz?
- Já pensastes que podes estar enganado em relação a mim?
- Em relação a ti, porquê?
- Porque eu pensei que posso estar enganada em relação a ti…
- Em relação a mim, porquê?
- Porque como tu não resistes e achas que podes controlar tudo…
- Eu, Miúda?
- Não te zangues comigo, Mar, estou a dizer isto com um sentimento tão forte e tão profundo que ninguém, Mar, é capaz de controlar…Esta bola chama-se Mundo, sabias? – É um Mundo por favor…
- MIÚDA! Não quero perder a paciência contigo mas tenho milhares de coisas para fazer…Diz!
- Tu não deves ter percebido que eu não estava zangada contigo, estava a brincar contigo, estava a ver se me ligavas…Eu queria estar contigo! E tu não percebestes…
- Não me lembro, não sei do que estás a falar…
- Mar, ESTÁS A SER CONSERVADOR!
- Tu não me irrites, Miúda, não sabes do que eu sou capaz!
- TU SABES AMAR E ACABEI DE DESCOBRIR UM DOS TEUS SEGREDOS! FAZES DE CONTA MAS SABES AMAR!
- MIÚDA! EU ESTOU A COMEÇAR A FICAR…
- Não importa, Mar, foi a descoberta mais importante…AMO-TE, MAR!

- Agora não posso, depois falamos…

Jan 22, 2008

A descobrir, entre outros artigos, em www.feitoria.com

“Adornou o meu quarto a flor do cardo,
Perfumei-o de almíscar rescendente;
Vesti-me com a púrpura fulgente,
Ensaiando meus cantos como um bardo.

Ungi as mãos e a face com o nardo
Crescido nos jardins do Oriente,
A receber com pompa, dignamente,
misteriosa visita a quem aguardo.

Mas que filha de reis, que anjo ou que fada
Era essa que assim a mim descia,
Do meu casebre à húmida pousada?

Nem princesas, nem fadas. Era, flor,
era a tua lembrança que batia
Às portas de ouro e luz do meu amor!”

in «A Geração de 70» Sonetos de Antero de Quental

Jan 20, 2008


Comprei o último livro de Luiz Pacheco em Dezembro de 2007. Cresci a saber que ele existia, louco como todos nós, inconveniente como poucos de nós. Estou a ler os Maias. Já fomos diferentes. O que é que aconteceu entretanto?


Jan 19, 2008





Let’s do it! Let’s fall in … a beautiful friendship!


Mané, agora já podes escrever no blog, experimenta ! (tinhas razão, o acesso estava de facto com restrições)

...tenho o nome debaixo da língua...












Jan 18, 2008

A Miúda e o Mar

- Miúda…
- Mar?
- Chega aqui…
- Aqui?
- Não, não, não, Miúda, aqui.
- Está bem, Mar, aqui.
- Vou contar-te um segredo
- Um segredo, Mar?
- Um segredo, Miúda, que já tentei contar-te antes mas tu estavas a pensar noutras coisas
- Em que coisas, Mar?

- Empresta-me a tua mão…
- A minha mão, Mar, então posso?
- Não, Miúda…emprestas-me?
- Sim!
- Fecha os olhos
- Já fechei
- O que é isto?
- Um lápis, Mar?
- E isto?
- Uma folha, Mar? Está húmida…
- Está, Miúda, estamos à beira-mar, e eu molhei de propósito esta folha, mas tu confias em mim?
- Confio, Mar!
- Esta folha não tem nada escrito
- Eu acredito, Mar!
- Escreves com a mão direita?
- Não sabes, Mar?
- Estava a brincar contigo!
- Estou a escrever, Mar? O quê?
- Concentra-te, Miúda, que letra foi esta?
- Um… (e a Miúda disse baixinho ao ouvido do Mar que se afastou com doçura)
- Agora não digas mais nenhuma letra
- Porquê, Mar?
- Porque é o nosso segredo mais profundo

- Eu, Mar?
- Sim, Tu, Miúda!
- Para ser feliz, Mar?
- Para ser feliz!
- Quando é que descobristes, Mar?
- Há muito tempo, Miúda, há muito tempo…mas esse é outro segredo…

- O nosso segredo é mesmo muito profundo, não é Mar?
- É, Miúda, e é muito importante que compreendas tudo o que está nesta folha…que já vai ali…consegues vê-la?

- Consigo, Mar, consigo
- Amigos, Miúda?
- Amigos, Mar! Posso? A sua mão ainda está na minha mão…
- A minha mão? Miúda, nem tentes!
- Estava a brincar, Mar, estava a brincar…já vistes como está bonito este fim de tarde? O nevoeiro a cair, as luzes…
- Tens razão. Agora preciso de ir. Ficas bem?
- Fico, Mar, fico. Depois posso ir ter contigo?
- Podes, claro, quando quiseres
- Agora eu vou descansar…
- Então, Miúda?
- Estou cansada, Mar, preciso de dormir
- Está bem, Miúda, dorme bem
- Obrigada, Mar, o teu beijo sabe a…
- Miúda!
- Sabe, no sentido de ser um beijo infinitamente bom e profundo
- Miúda!
- O que quero dizer é que hoje… foi um dia muito especial…
- E?
- E que eu vou conseguir dormir bem e que amanhã vou…
- Vais…

- Vai, Mar. Eu sei que tens que ir agora. Fica descansado. Percebi tudo.

- Tudo, Miúda?
- Vai, Mar, descansado, eu apareço. Para a semana. E não fico triste se não quiseres tomar aquele pequeno-almoço que temos adiado, aqueles ovos quase cozidos com sal e pimenta, aquelas fatias de pão com queijo e pepino que eu adoro, aquele café fantástico, aquelas frutas deliciosas…
- Miúda!
- Mar, estou muito cansada, não sei o que digo…

- Miúda, gosto de ti!
- Mar, gosto de ti!

- Amigos?
- Amigos!

Jan 17, 2008

Depois digo qualquer coisa é um belíssimo título para um livro mas acho que rapidamente cairia no erro de escrever um romance autobiográfico com milhares de páginas chato como o caraças e que provavelmente nem eu teria coragem de folhear.

O título esse sim tem charme apela para a intemporalidade da vida, cria um mistério em torno das circunstâncias em que esta frase terá sido dita e, claro, não é meu.

A última coisa que me apetece é estar triste andar triste até porque andei demasiados anos triste o que me deixou sem forças para continuar viva e triste ao mesmo tempo.

A Miúda, da história a Miúda e o Mar, como eu, só quer ser feliz, só é verdadeiramente feliz com o Mar, e os dois precisam de descobrir o significado de com na vida deles.

A Alexandra deu-me a deixa para continuar, também aqui, no blog, a história da Miúda e do Mar.

É o que vou fazer.
(não combinámos não senhor eu por acaso não rezei a todos os santinhos que não sei rezar mas quis muito que alguém pedisse para a história não acabar)

E como sempre defendi que há histórias que não têm que ter fim…
…depois digo qualquer coisa!

(agora tenho que ir trabalhar porque ainda não escrevi nenhum livro, quando conseguir escrever provavelmente não vai ser um sucesso, a máquina de lavar roupa já está arranjada, o senhor já se foi embora e disse-me que talvez o frigorífico esteja torcido e não tenha arranjo)

Jan 13, 2008

A Miúda e o Mar

- Mar!
- Sim?!
- Mar, sou eu, a Miúda!
- Desculpa, não te estava conhecer!
- Não me estavas a conhecer, Mar?
- Não, estou ocupado. O que queres? Ah, já sei. Queres que eu trate daquelas coisas que me dissestes, não sei quando posso tratar disso mas eu não me esqueço…
- O que se passa contigo, Mar?
- Nada.
- Estou a incomodar?
- Não, diz!
- Se eu morrer hoje, ou amanhã, ou depois de amanhã queria ter vivido a vida inteira contigo!
- Mas eu não gosto assim tanto de ti! O que queres dizer com a vida inteira?
- Nada Mar, não ligues, pensei que eras diferente!
- Diferente, como?
- Não é importante, Mar, pelo menos para ti, não é importante. Peço desculpa por te ter incomodado.



- Adeus, Mar…Quando quiser, sabe onde encontrar-me…num sítio onde as pessoas não fazem de conta que não gostam das outras pessoas…



Fim do blog Marinheiro del Sur